Topographie
La superficie des deux paroisses réunies est de 1.380 hectares, composée de terrain primaire, grès de lias, éolithe inférieure et de mollasse.
L’ensemble du territoire des deux paroisses fut réuni par ordonnance royale en date du 21 septembre 1827, à la suite des délibérations prises par les conseils municipaux des communes de Thiviers, Saint-Jean-de-Côle, Saint-Clément-et-Saint-Romain, l’une refusant d’être réunie à Thiviers, l’autre à Saint-Jean-de-Côle.
Une note de synthèse de la sous-préfecture de Nontron est venue étayer cette demande, considérant que le vœu est positivement appuyé par M. le curé de Thiviers et n’est pas désapprouvé par le desservant de Saint-Jean-de-Côle, et de plus que la commune de Saint-Clément ne renferme pas de sujet capable d’exercer les fonctions de maire, motif qui a engagé l’administration à lui donner un adjoint provisoire .
Ce territoire est borné par les communes suivantes : à l’est, par Thiviers ; au sud, par Saint-Jean-de-Côle ; au nord, par Saint-Jory-de-Chalais, à l’ouest, par Saint-Martin-de-Fressengeas.
Il est dénombré 34 hameaux ou lieux-dits dans les deux paroisses : Barancle, la Baraque, la Barrière, le Bigeau, le Bost, Bost-Bernard, les Brandes, la Chabanne, Claud-de-Bois, le Dala, le Fagnac, Feuyas, Forêt, Fougéraulas, Fouillarjoux, Fressenède, Grand-Claud, la Grange, Jalager, la Lande, la Lardie, Maizaraud, Petite-Forête, le Peyrou, Pomerède, Pré-Puri, le Prieuré, le Puel, la Richardie, Rochette, les Rochilles, Saint-Clément, la Verdale, la Vergne.
Les habitants de Saint-Romain-et-Saint-Clément s’appellent romaniclémentiens et romaniclémentiennes, selon le gentilé d’un site internet.
Le nom occitan de la commune est : Sent Roman e Sent clameç.
L’altitude de la commune est située entre 147 mètres et 268 mètres, le point le plus élevé étant celui situé au Meyzaraud. Les deux paroisses sont séparées par deux collines principales, et sont arrosées dans leurs vallons, pour Saint-Romain, par une rivière la Côle, affluent principal de la Dronne, qui prend sa source dans Firbeix, au lieu-dit « Puisse-Chien » et pour Saint-Clément par un petit ruisseau nommé ruisseau de Paule ou de Bonis ou le capayou, suivant ses résurgences. Ce petit ruisseau qui nait des différentes sources provenant des collines thibériennes se perd après l’église de Saint-Clément dans un trou appelé le « trou de la Gendarenne » ou « trou du gendarme ». Selon une légende très ancienne, un gendarme à cheval se serait noyé dans l’entonnoir provoqué par l’aspiration de l’eau du vide de cet abîme. Le ruisseau sourd de nouveau au lieu-dit « Pierre de Denis » pour venir grossir le débit de la Côle à « chez Capayou », près de Saint-Jean-de-Côle.
Marcel Marty